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lundi

Hadil le bébé qui quitte Gaza pour la cité des anges

Hadil Al Haddad, un bébé d’à peine 19 mois, une Gazaoui qui a subi une opération à cœur ouvert il y a 6 mois, vient de décéder hier à l’hôpital de Gaza… Son arrêt de vie vient d’être signé par Israel et le blocus assiégeant hommes, femmes, enfants, étudiants, malades et innocents !

205ème patiente à perdre la vie suite au blocus, rejoignant ainsi le paradis des 44 enfants l’ayant précédée…

des suites des punitions collectives et journalières subies par le peuple palestinien, ce peuple qui meurt à petits feux dans un endroit où les victimes d’Israel se comptent même parmi les patients dans les hôpitaux.

Les hôpitaux,

ces endroits où le désespoir tue l’espoir

ces morgues pour vivants où l’odeur de la mort plane

ces morgues pour vivants où l’odeur de la mort plane depuis

depuis

longtemps

depuis le temps

le temps de l’occupation,

le temps du blocus,

le temps des interdictions de circulation,

le temps du bafouage des droits humains

par les défenseurs mêmes des droits

humains

les mêmes défenseurs

qui défoncent ces droits

ce n’est plus Inn d’être

humains

humains, huez ces sales mains !

sales mains de ces mêmes défenseurs

qui humilient l’humanité

ôtant le droit d’exister !

Comme c’est ironique, les Humonétaires qui s’associent aux Tueurs !

Dans l’espoir de la paix !?

dans les Dés-Espoirs de faire la paix je dirais !

bref vous ne convaincrez jamais

Décidément ! On en aura tout entendu un certain 14 juillet …de ce… siècle dernier!

De ce… siècle dernier, on en aura tout vu

tout entendu sauf…

sauf les cris…

les cris de ces tout petits

les cris de détresse des innocents

Des innocents comme Hadil Al Haddad partie de ce monde hier à 19 mois déjà

A l’âge d’un an déjà elle a subi une opération à cœur ouvert en Palestine, faute de moyens, elle devait se rendre dan s un autre pays pour poursuivre les soins, Israel en a décidé autrement ! Son arrêt de mort a été signé ! Car qui sait peut-être qu'elle représente un éventuel danger pour la sécurité d'Israel !

Des innocents comme ces ces 7 frères et sœurs morts dans une tuerie il y a tout juste 3 ans !

Paix à ton âme Hadil et à toutes les innocentes victimes !

mercredi

L'antiterrorisme en France mis en cause par HRW

Eh voilà, je venais tout juste d'évoquer des pensées dans le message précédent, que je tombe sur le rapport de HRW, mais lisez d'abord cet article (lisez jusqu'au bout et ne vous réjouissez pas trop)

Une ONG met en cause l'antiterrorisme en France dans un rapport
Reuters
Les méthodes du système judiciaire français de lutte antiterroriste sont mises en cause par une ONG américaine, Human Rights Watch (HRW), qui estime dans un rapport qu'elles portent atteinte aux droits fondamentaux et suggère leur réforme. "Poursuivre des personnes à cause des gens qu'elles connaissent et de ce qu'elles pensent porte atteinte aux droits fondamentaux.
Il s'agit d'un principe erroné et d'une pratique dangereuse", écrit Judith Sunderland, chercheur à la division Europe de HRW. "L'approche adoptée par la France risque d'aliéner des personnes de confession musulmane, éventuellement de radicaliser certaines personnes et d'éroder la confiance dans les forces de l'ordre et de sécurité", estime HRW. Dans son rapport intitulé "La justice court-circuitée", l'organisation suggère la réforme du système français instauré en 1986 et qui se caractérise par une centralisation de facto des enquêtes sur le terrorisme dans un "pool" de juges spécialisés à Paris. L'équipe de juges français dispose de pouvoirs procéduraux étendus comme la garde à vue de quatre jours - six jours si des préparatifs d'attentat sont avérés - et fonde presque toujours ses enquêtes sur l'incrimination d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Cette incrimination, trop vague selon HRW, permet d'arrêter de manière arbitraire "sur la base d'une minimum de preuves", estime-t-elle. Elle remarque que la base des enquêtes est souvent le travail des services de renseignement, français - la DST est aussi un service de police judiciaire - ou étrangers, dans des pays ou la torture est pratiquée. L'ONG, qui dit avoir travaillé sur la base d'entretiens avec une vingtaine de personnes impliquées dans des enquêtes, dénonce le caractère "oppressant" des interrogatoires de garde à vue ou sont monnaie courante selon elle "la privation de sommeil, la désorientation, les interrogatoires incessants et répétitifs ainsi que les pressions psychologiques".RECOMMANDATIONSAu stade du procès, l'incrimination d'association de malfaiteurs amène aussi souvent aux yeux de HRW des condamnations peu étayées par des preuves. HRW suggère de définir plus précisément le délit d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, en exigeant la preuve de l'intention de participer à un projet, d'améliorer les protections pendant la garde à vue en permettant la présence d'un avocat aux interrogatoires. Elle préconise aussi de renforcer le rôle et l'indépendance des juges des libertés et de la détention et de déclarer irrecevables les preuves obtenues sous la torture ou au moyen de mauvais traitements, y compris de pays tiers. HRW demande à l'Onu et au Conseil de l'Europe de se pencher sur le sujet. Les critiques contre le système avaient été violentes dès 1999, lorsque le dossier "Chalabi" visant un groupe de soutien au Groupe islamique armé algérien (GIA), avait vu finalement innocentées 89 des 173 personnes initialement poursuivies, cumulant une cinquantaine d'années de détention provisoire. Après les attentats du 11 septembre 2001, la situation s'est renversée et la France a même parfois fait figure de modèle. Les partisans du système français relativisent ses défauts en soulignant que les Etats-Unis ont instauré la détention extrajudiciaire illimitée dans le camp de Guantanamo et légalisé certaines formes de torture. Le Royaume-Uni a aussi permis la détention sans cadre judiciaire d'étrangers accusés de terrorisme de 2001 à 2004. Une incrimination du type de celle "d'association de malfaiteurs", jugée nécessaire pour démanteler les groupes avant leur passage à l'acte, a été introduite par plusieurs pays.

Interrogé sur le rapport de l'ONG en marge du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a fait valoir que les lois françaises en matière de lutte contre le terrorisme avaient été édictées en "riposte à une menace". "Notre pays a suffisamment souffert de cette menace, qui a été mise à exécution à plusieurs reprises", a dit Luc Chatel. "Ensuite, nos dispositions législatives sont souvent calées sur ce qui existe dans d'autres pays en la matière", a-t-il ajouté.


Lire le rapport:

La justice court-circuitée
Les lois et procédures antiterroristes en France