mardi

Sitt Magida, I'm not lebanese, but I cried when...



C'était un speech très émouvant, car improvisé, sans une seule once de langue de bois,

des paroles émanant du fond du coeur d'une femme qui pousse un cri de détresse, qui se veut en même temps le cri qui réveille le silence des consciences de ces âmes damnées, de ces âmes aveuglées, de ces âmes désespérées, de ces âmes dispersées...

Speech de Magida al-Roumi transcrit dans son intégralité:

''How many hearts have to be broken? How many homes have to be ruined? How many Lebanese have to be given worries as their daily bread? How many young men and women have to leave the country before you decide to meet and put an end to this disastrous situation and this horrible division? How can divisions reach the point of having people tell me, “Do not pray at Pierre’s funeral or say a word in Gebran’s commemoration, or you would be speaking up against the others.” Who are the others? Aren’t you all Lebanese? All those martyrs who have died from the southernmost part of the country in massacres perpetrated by Israel to its northernmost part, in the case of our beloved army martyrs, and all those who died for our youth’s sake, … Aren’t they all – truly and honestly – ours? Didn’t they break our hearts? Aren’t they only guilty of being Lebanese?

We no longer meet to pray for the martyrs’ souls, since we now have “their” martyr and “our” martyr. I reject this painful discrimination. I hereby say that it was an honor to sing for Pierre inasmuch as it is an honor to speak about Gebran. If I am accused of being Lebanese, then I am the lucky one. I no longer care who will be offended by these words. Indeed, I know that some people will be offended, but I no longer care about them because, after 30 years of war, we have come to lose hope. I no longer care to bear witness to anyone on this earth, especially not in politics. I only bear witness to the Lord, and our Lord loves peace. He is against violence and He tells me to bear witness to what is right, to the best of our youth and to the sovereignty and freedom of this land, as any self-respecting citizen with some dignity should do. I bear witness to the tormented, martyred Lebanese people who has close brushes with death everyday and barely hangs on to life. I say: enough is enough…

You say you are entrusted with Lebanon’s sovereignty and our safety… [In reality,] you have torn the country into pieces, and you want to replace it with one that is tailor-made for confessions, parties and power obsessions. However, this country is far greater than that. You are responsible for driving wedges among us and dividing us under a single roof. You have scattered us and linked our case with half of the world’s pending issues… Why should we be a card in everyone’s hand? How can you accept to remain divided for 30 years, and then tell the whole world that you are unable to run the country’s affairs? In the end, this may be the ultimate aim. If so, then why are you doing it? You are entrusted with our freedom, our sovereignty and our independence. I am here to say: [You have done] enough… let us live.

In the name of what is right, in the name of the Lord, who you say you love and according to whose will you claim to be acting, let this state remain a state. Whose interest would be served if this nation remains unsheltered and if the state breaks up into countless component parts? I am here to conjure you up in the name of the Lord to make peace. You are so stifling us that there will be no one left to hear you. I am here for Gebran’s sake to tell him: I have come to pay tribute to you, my dear brother and friend. Our hearts will keep on beating as one as long as you are alive within us. Why is that so? Because we remained oblivious to the worth of the perfect man that you were. If no tribute is paid to you today as a King who left us, who deserves such a tribute then? Do those who have slain us deserve it? We shall not give it to them. Dear Gebran, I see your pictures on billboards, and I am ashamed to tell you that your blood will not have been spilled in vain. In the name of the everlasting God, I tell you with total confidence that there will come a day when your blood will bloom only in the three colors of our national flag. This day of freedom and sovereignty will undoubtedly come no matter how long it takes because no one can grow greater than Lebanon… Nor shall Lebanon ever be diminished. All shall perish and Lebanon shall remain, and you shall always be there, O Gebran, along with the great men who have borne witness to its dignity and its special vocation on this Earth.''

http://www.nowlebanon.com/

Sitt Magida, I'm not lebanese, but I cried when I saw your speech on Jaras TV,
I was alaways one of your fans, but now I'm one of your supporters...

lundi

Magida el Roumi : paroles sages



A l'occasion de la deuxième commémoration de l’assassinat de Gebran Tuéni au Biel (Liban),

la diva libanaise Mme Magida el Roumi a pris la parole et a déploré les divisions au sein du peuple libanais, indiquant que même les martyrs ne sont plus les martyrs de la nation, mais que chaque camp a ses propres martyrs.

S'adressant aux politiciens et leur rappelant leurs déclarations selon lesquelles ils se disent les garants de la sécurité des Libanais, Mme el Roumi a affirmé que le peuple a perdu la sécurité et la stabilité et vivote dans un pays où les droits de l'homme les plus primordiaux ne sont pas respectés.

Critiquant les politiciens qui permettent la division du Liban, la star libanaise s'est demandé combien de familles doivent perdre leurs bien-aimés, combien de mères doivent s'endeuiller, combien de jours les Libanais doivent vivre dans l'instabilité avec des soucis pleins la tête, et combien de jeunes libanais et libanaises doivent quitter le pays pour que les politiciens décident de s'entendre pour en finir avec la crise qui détruit le pays et le peuple petit à petit.

S'attaquant à ces politiciens qui sont la cause de tous les maux du peuple libanais, Mme el Roumi a affirmé que le Liban est plus grand que toutes les convoitises des dirigeants et les désirs de fragmentations du pays, et a lancé un cri de la part de tous les Libanais, déclarant qu'il est temps de mettre fin à ce drame parce que tout Libanais ne demande qu'une seule chose : vivre dignement et sûrement dans son pays.

Extrait de http://lebnanews.com/Newlib/content/view/1901/68/


La tulipe

Dans la mythologie grecque, Tulipe, fille du Dieu marin Protée était convoitée par Vertumne, le dieu de l'automne. Ce dieu aux attributs du jardinier avait peu de succès auprès de Tulipe qui restait insensible à ses avances. Vertumne avait le don de se transformer, il employa ce subterfuge pour se changer en chasseur et piéger Tulipe dans les bois. Diane, déesse de la chasse, la sauva en la métamorphosant en fleur qui se plante en automne et fleurit au printemps. Le célèbre roman d'Alexandre Dumas écrit en 1850 participa au mystère de la tulipe noire. L'histoire se déroule dans la Hollande du XVIIe siècle et raconte la passion de Cornélius van Baeerle pour les tulipes et ses efforts pour créer la tulipe noire. Il faut attendre 1986 pour obtenir la première tulipe noire.

mardi

Ces fleurs qui s'expriment

Intelligement, elles s'expriment,
Délicatement, elles caressent les coeurs,
Calmement, elles dévoilent les pensées
Pacifiquement, elles déclenchent les rêveries


Un site sur la manière dont s'expriment les fleurs:
http://www.florajet.com/fleurs.php

Quant à moi, je choisis ces bégonias pour dire: "Je vous remercie et vous offre mon amitié"





lundi

Rêve… hasard… prémonition…coïncidence… réalité ?

Quelle étrange façon que de se lever brusquement, de courir vite attraper un kleenex pour s’essuyer très vite la joue. Ce sont des gouttes de peinture blanche et fraîche qui m’ont fait sortir d’un profond sommeil ce matin. Des gouttes de peinture fraîche venues m’effleurer la peau du visage. Il est d’autant plus étrange, que de se rendre compte qu’il n’y a plus de gouttes, il devient alors simple à déduire que ce n’était qu’un rêve…et me voilà poussant un grand « ouf » de soulagement à l’idée d’avoir échappé à une séance de nettoyage assez matinale.

Les instants passent… le soulagement se dissipe…une profonde réflexion s’installe…

Récupération de données…

Attends que je me concentre…

Rapide tentative de récupération du rêve dans son intégralité, avant que les détails ne s’échappent :

Des gouttes de peinture blanche et fraîche…sur le visage…la maison en peinture…une échelle… d’en haut…quelqu’un qui peint…il fait beau…puis…plus rien.

Quelles sont les raisons de faire un rêve pareil ?

Des tas de pourquoi me traversèrent la tête au point d’avoir un mal de crâne énorme.

Me rendormir dans l’espoir de rêver de la suite ou du sens du rêve précédent, serait le mieux…enfin, je pense…

Plus tard dans la journée, j’ai étrangement senti l’envie de parler de mon rêve à ma mère, mais quand j’ai pensé que le sujet était ridicule, j’ai renoncé de le faire. Tout au long de la journée, j’ai senti que cette espèce d’envie de raconter ce rêve, devenait de plus en plus pressante.

Après hésitations, j’ai fini par me convaincre que tans pis, même si ce que je raconterais cette fois-ci serait très ridicule, l’essentiel est de me débarrasser un peu de ce truc insignifiant mais quelque part gênant et qui continue à me tracasser.

Allez, je me la lance :

- Tu sais maman, ce matin, j’ai fait un rêve étrange…

Elle me répond avec un regard méfiant et craintif

- Venant de toi, ça ne m’étonnerait pas le moindre du monde, j’espère au moins, que c’est quelque chose de « BIEN » cette fois…

Je pense que même malgré elle, ma mère à l’habitude, maintenant, de recueillir les récits de mes rêves les plus étranges, je pense qu’elle ne s’habituera jamais à la nature de ces rêves et je la comprends parfaitement car moi non plus, je n’ai jamais su comment les gérer…alors je les lui fait partager…je sais que ce n’est pas par générosité mais plutôt par égoïsme…mais bon, c’est ma maman.

Je lui raconte mon rêve en rigolant…

Elle en rit…puis…s’arrête subitement…pensive…elle me regarde…soudain…un sourire lui illumine le visage…elle me dit alors :

- « Travaux de peinture blanche ? »

Reprit-elle, avant de reprendre en riant :

- en passant par le centre ville ce matin, j’ai vu que de grands travaux de peinture venaient d’y être entamés !

Ouuuf…Soulagement, mais non sans interrogations…car je ne sais pas si je peux répertorier ce dernier rêve, parmi mes rêves prémonitoires, parce que des rêves étranges, j’en ai souvent fait, prémonitoires, un peu moins, heureusement d’ailleurs car la plupart du temps, ils s’avèrent annonceurs de mauvaises nouvelles voire même très très très mauvaises… les plus mauvaises sur le plan personnel et familial…je ne sais pas si un jour j’aurai l’audace d’en parler…

vendredi

Support your”drop of water”


“Solidarités”, the international association of urgently humanitarian aid, launched a petition under the evocative title: “your drop of water ”.

This petition will be presented to the President of the French Republic, the President of the European Commission, and the General Secretary of the United Nations this autumn.

The petition “votre goutte d’eau” requires from political leaders, a significant increase in the financial resources, also their fast provision as well as the creation of an “International Agency for Water”.

The petition exceeded the number of 27 000 signatories until now, but that remains largely insufficient comparing to the importance of “water question” and “globalization” of the crisis.

The situation is becoming more than alarming. To make you an idea about the continual deterioration of the crisis that the world knows on this subject and consequently, of the urgency of intervention, inform you on the “Global water crisis”.

Let‘s act together!

It is high time to act and support this human initiative. Invite your friends to do it with you!

Don’t hesitate to speak about the critical situation around you!

The http://www.votregouttedeau.org/ site especially created for the occasion will collect your signatures; don’t hesitate to bring your water drop!

Source: http://mawja.freeprohost.com/

Soutenez « Votre goutte d’eau » !


« Solidarités », l’association internationale d’aide humanitaire d’urgence, a lancé une pétition sous le titre assez évocateur : « votre goutte d’eau ».

La pétition qui sera remise à l’automne 2007 au Président de la République Française, au Président de la Commission Européenne, et au Secrétaire Général des Nations Unies, demande aux responsables politiques l’accroissement significatif des ressources financières et leur mise à disposition rapide ainsi que la création d’une Agence Internationale pour l’Eau.

La pétition a jusque là dépassé la barre des 27 000 signataires, cela reste largement insuffisant compte tenu de l’importance du problème de l’eau et la globalisation de la crise.

Pour vous faire une idée de la détérioration de la situation, qui devient désormais plus qu’alarmante que connaît le monde à ce sujet et par conséquent, de l’urgence d’intervention, informez-vous sur la crise globale de l'eau.


Agissons ensemble !

Il est grand temps d’agir et de soutenir cette initiative humanitaire.

Invitez votre entourage à le faire avec vous et parlez-en !

Le site http://www.votregouttedeau.org/ crée pour l’occasion, recueillera volontiers vos signatures, alors n’hésitez pas vous aussi à apporter votre goutte d’eau !

Source : http://mawja.c.la/

mercredi

Contournement des frontières



« Il n'y a pas de frontières. Pas pour la pensée, pas pour les sentiments. La crainte fixe les limites. »

Ingmar Bergman

Je me rends compte que plus on avance dans le temps et plus cette citation trouvée sur www.zitate.de, devient véridique et d’actualité.

Le développement des moyens de communication actuels et l’évolution des moyens de transport ne sont pas suivis au même rythme de progression par les esprits …

Comme c’est dommage !

Ce ne sont pas les exemples qui manquent pour justifier l’une des facettes de la citation du metteur en scène suédois Ingmar Bergman qui vient de célébrer ses 89 ans …

L’un des exemples, qui me choque le plus à ce sujet, est celui des touristes, qui restent enterrés dans leurs hôtels. Ceux qui retournent chez eux, avec encore plus de préjugés, qu’ils n’en avaient auparavant, sur les cultures, les peuples et les pays…

Cela devient parfois lamentable de les voir raconter des bêtises et s’acharner à donner une très mauvaise image du pays qu’ils ont visité tout simplement parce qu’ils n’ont pas eu la bonne idée de s’informer, de lire, de parler avec les gens du pays, de s’adresser aux employés veillant à leur assurer le confort…

C’est dommage aussi car ils ne ratent pas seulement leurs vacances mais ils passent à côté d’une occasion de se cultiver la culture (tiens, ça se dit ça ? tant pis si ça ne se dit pas, c’est venu comme ça et ça exprime bien l’idée que je pense)…

Une possibilité pour s’enrichir, de se changer les idées fixes, de s’ouvrir sur les autres…part en fumée…à cause de la peur…oui…la peur de se faire arnaquer, de se mélanger, d’essayer, de faire l’expérience, de découvrir…de…de…et de…

mardi

Quelles sont les plus malheureuses ?


Des étudiantes italiennes se sont trouvées dans une situation qui prête à sourire mais à méditer peut-être...

Au cours d’un voyage d’études, accompagnés de leur professeur, cinquante étudiants d’une prestigieuse école d’architecture ont eu l’occasion de découvrir l’originalité des trésors de l’architecture traditionnelle au Yémen.

Malgré le conservatisme régnant dans la société, les étudiantes du groupe ont vu la situation tourner à leur avantage en recevant l’hospitalité ancestrale des femmes yéménites dans leurs palais. Elles ont ainsi bénéficié d’une précieuse occasion pour découvrir la richesse de l’architecture intérieure des habitations locales.

En sympathisant avec leurs hôtesses, les étudiantes issues de familles aisées, ont été confrontées à des points de vue qu’elles ne soupçonnaient pas auparavant, surtout qu’ils venaient de femmes orientales plus jeunes qu’elles.

Lorsque les maîtresses de maison leur ont demandé si elles étaient venues avec leurs maris en voyage de noces, les italiennes ont répondu que c’est en compagnie de leurs camarades à l’université où elles étudiaient qu’elles étaient venues et qu’elles n’étaient pas mariées. Les jeunes yéménites ont alors éprouvé de la compassion pour celles qu’elles avaient qualifiées de «pauvres femmes » parce qu’elles n’ pavaient pas de maris pour s’occuper d’elles, ensuite, elles ont eu encore plus pitié d’elles quand elles ont su qu’elles étaient obligées d’étudier et de travailler pour pouvoir vivre. Elles leur ont parlé avec commisération, parce qu’elles considéraient que ces « malheureuses » n’ayant pas d’enfants, n’étant propriétaires ni de palais, ni même de petites maisons, vivaient dans des conditions tragiques. Elles étaient étonnées à les entendre dire qu’elles n’avaient pas de servantes à leur service pour s’occuper de leur esthétique et de leurs appartements.

Les italiennes, qui se croyaient émancipées, ont raconté qu’elles se sont senties étrangement inférieures à ces femmes qu’elles croyaient opprimées et dépourvues de droits. Elles ont expliqué que cette rencontre les a bouleversées et qu’elles considéraient cette expérience comme « traumatisante » car elle les a entraînées dans une profonde mise en question aussi bien sur le plan personnel que sur le plan socioculturel!

Qu’est-ce qui les distingue des hommes ?

Les étudiantes racontent qu’elles ont commencé à penser sérieusement à la véritable raison de leur existence, à leur véritable place dans la société, à leur fonction dans la société, a leur apport à la société…etc…

Cette histoire assez anecdotique, pose la problématique de l’organisation au sein des sociétés et conduit à penser que finalement, depuis qu’ils ont commencé à vivre en communauté, les peuples, n’ont fait qu’essayer des manières différentes et des combinaisons pour cohabiter ensemble…

Cela nécessite certainement un approfondissement dans l’étude anthropologique (anthropologie sociale)…

Eternelle destruction



Tiens...j'ai une petite faim ...je mange une pomme et hop je jette le trognon...il en aura pour 3 mois de dégradation, je m'ennuie un peu donc j'allume une cigarette et hop je jette l'allumette qui va mettre 6 mois pour disparaître complètement bien avant la cigarette à filtre qui en aura pour un peu moins de deux ans. Je mâche un chewing-gum pour faire disparaître le goût de la cigarette, et hop je le jette et c'est parti pour 5 ans... je termine de feuilleter quelques magazines et journaux... car j'en ai plus besoin...hop...je m'en débarrasse...ils finiront par disparaître dans la nature dans plus de dix ans...alors que s'ils étaient rapetissés, ils n'en auront que pour 3 mois ! J'ai soif, je bois dans une canette en aluminium et je laisse un souvenir dans la nature pour au moins 10 ans si ce n'est pour 100 ans...Je fais du rangement et je jette des trucs en plastique (bouteilles, plats, verres, sachets...) et là ... je fais plus fort...car cette fois-ci, ils vont en avoir entre 100 et 1000 ans de désintégration... frustration... j'apprend qu'il y a encore plus fort... le polystyrène... plus de 1000 ans !... et le verre ! il faut absolument que j'en jette ! Il va passer une éternité à s'effriter...4000 ans ! Je passe faire les courses...des couches pour mon bébé...et hop... 450 ans de déco pour la planète... je passe à la caisse...carte de crédit...non... je jette pas...pas maintenant...mais le jour où je le ferai...elle éternisera jusqu'au troisième millénaire...

inspiré d'un article lu ici